Le gouvernement français est considéré par un grand nombre comme ayant bradé la place de la France sur la scène internationale.
Aux dires de ces critiques, la France serait désormais inféodée à d’autres puissances, émergentes ou non, en commençant par les Etats Unis d’Amérique.
Cette observation induit une question candide mais de (proches) circonstances :
Les 1ers magistrats de la Loire et les hommes politiques de la Loire sont ils eux aussi inféodés à des partis, des systèmes, sans tenir compte des populations qui les portent au plus haut niveau des responsabilités communales ou départementales?
Les élus locaux ne seraient-ils que des pions à la solde des partis ?
Ne serviraient-ils qu’à asseoir une majorité ou une opposition nationale, entretenant par là le bipartisme légendaire de notre République ?
Seraient-ils uniquement les représentants des mouvances qu’ils représentent sans avoir les compétences exigées par les fonctions qu’ils réclament à tous les niveaux ?
Seraient-ils seulement des marionnettes agitées par les ficelles, au gré de ses besoins, du seul parti fort, parti de la société civile, parti de l’ombre : la finance ?
Ou auraient-ils encore un égo surdimensionné qui les pousse à rechercher des « honneurs », en permanence, au mépris de leurs compétences réelles et prouvées ?
Sont-ce des questions farfelues ou un résumé concis des questions que se poseraient réellement les électeurs en 2013?
Dans un passé récent, celui ou on trouvait les électeurs (hommes) dans les champs, à la mine, dans les fonderies… ; dans ce passé ou l’enseignement et l’accès à la culture étaient réservés à une élite, les 1ers magistrats de chaque commune étaient désignés parmi ceux qui possédaient « le savoir », ceux qui
étaient instruits c'est-à-dire parmi ceux qui étaient supposés avoir des connaissances et des compétences pour administrer ville ou village.
Ces élus ou candidats étaient des gens du cru……ils connaissaient « le prix de la baguette ». Ils bénéficiaient d’une grande considération et bâtissaient leur renommée sur des actes.
Quid aujourd’hui ?
Les élus ou candidats aux élections ont-ils les compétences suffisantes pour prétendre aux plus hautes fonctions communales ?
Qu’en pensent nos édiles départementaux et qu’en pensent les ligériens ?