La droite stéphanoise ne semble pas disposée à s’unir, c’est un constat !
On aurait pu penser l’inverse puisque les deux candidats entrés en lice (Messieurs Ziegler et Perdriau) ont choisi de se présenter aux citoyens/électeurs sur le même fond de photo :
La ville de Saint-Etienne du sud au nord, vu du Guizay, l’axe « grande rue » servant de repère à ceux qui n’auraient pas compris !
Ca fait 50 ans qu’on voit la même prise de vue mais, cette fois, cette photo d’une autre génération publicitaire aurait pu revêtir un intérêt tout particulier : celui d’un symbole, d’une entente, d’une union pour administrer cette ville à laquelle je suis personnellement tant attaché.
Eh bien non ! Que nenni mes belets.
Faut-il voir dans ce choix commun, le symbole d’un réel immobilisme, le manque réel d’idées novatrices et porteuses d’espoirs ?
A moins qu’il ne s’agisse d’une simple panne sèche de leurs conseils en communication ?
Toute considération politique exclue, tout cela me parait bien triste !
J-15…J-10…J-5… Ca sentait l’événement majeur. Roulez tambours, sonnez trompettes.
Les « amis facebook » des candidats, ceux qui se sont inscrits pour partager leurs pensées, leurs convictions et les exprimer à la cantonade ; ceux qui font une course effrénée aux contacts pour avoir le plus d’amis possible ; ceux qui sont fiers d’avoir sur leur mur des têtes connues ou très connues et qui s’en trouvent honorés ; ceux qui s’emmerdent avec « bobonne » et qui, préférant l’acte civique à l’acte sexuel, retardent l’heure du coucher ; ceux qui trouvent le moyen de combattre leur solitude ; ceux qui sont en ligne pour nous expliquer que le plat de lentilles du Puy en Velay n’est « pas passé » et qu’ils sont restés cloués sur les chiottes une grande partie de la nuit……Bref, tout ce petit monde devait attendre le soir du 14 octobre 2013 avec une impatience fébrile. Bichette, ils pensaient que UMP et UDI décideraient de convoler ensemble vers la mairie de Saint-E (pardon pour ce barbarisme, mais il est trop drôle).
Beauseigne, ils en ont été pour leurs frais.
Parallèlement, pensant que cette discorde n’était pas sur le point de se dissiper (« on » pense beaucoup en politique… « on » agit beaucoup moins) « on » s’est mis à rêver au candidat providentiel, à un 3eme homme, un homme qui mettrait tout le monde d’accord, un homme qu’on aimerait voir à la tête de Saint-Etienne celui dont on parlerait autour du zinc, de la machine à café ou à l’occasion de réunions familiales trop « chiantes ».
Exclu le parachutage, ça ne passerait pas à Saint-Etienne. D’ailleurs quelle personnalité de dimension ou d’obédience nationale aimerait prendre en main la destinée de notre ville, récupérer cette grosse patate chaude ?
Les moins éveillés (les cerveaux lents en français) se sont alors appliqués à faire circuler un nom : Monsieur André Mounier.
N’avait-il pas annoncé sur la presse qu’il n’écartait pas cette idée de faire acte de candidature, comme son prédécesseur Monsieur André Laurent ?
(Monsieur André Laurent, ancien Président de la CCI Loire Sud, était connu pour son passage à la tête de l’ASSE).
QUOAAAAAAA se sont exprimés en cœur les plus grands stratèges du « milieu » !
Mais il faudrait avoir du sable dans les yeux pour ne pas comprendre que Monsieur André Mounier - Président en exercice de la CCI de Loire Sud, élu par 20% tout au plus de ceux qui n’ont d’autre choix que de s’inscrire à cette institution et de payer leur dime, lâché par les membres de sa propre équipe lors de l’élection du Président de la CRCI, pas connu du simple quidam, manquant singulièrement de « carrure » et de résultats quant à sa gouvernance de deux longs mandats - ne pouvait être celui là.
…
Exit Monsieur André Mounier.
…

Ce matin, j’ai été invité par Hubert PATURAL à sa conférence de presse, point de départ de sa candidature aux élections municipales.
Serait-ce lui le 3eme homme ?
Que ce soit dit : je n’ai aucune compétence de journaliste et, surtout, pour que le site AGORA 42 trouve son rythme de fonctionnement, qu’il soit et reste un forum libre de toute contrainte et/ou de toute pression, je n’ai pas vocation à prendre partie.
Bien sur, j’ai une personnalité, des idées, des amis (pas d’ennemis, en tout cas je le
souhaite de tout cœur) et les regards que je porte sur certains thèmes de discussion
importants ne sont pas forcement ceux de tous. J’en ai conscience. Je ne suis qu’un homme, comme vous ; pas plus.
Dans ces conditions je ne peux que traduire, sans y mettre mon empreinte, mon grain de sel, ce que j’ai entendu lors de cette conférence de presse à laquelle, contre toute attente, j’étais invité. Je vous laisse prendre connaissance de mon billet et, pour le reste, je vous renvoie à votre libre arbitre.
Alors, qu’ai-je entendu ?
Monsieur Hubert PATURAL, 49 ans, marié, 3 enfants, pose en postulat qu’il est heureux dans sa vie de famille et dans sa vie professionnelle ; coupant court à toutes spéculations sur un faire-valoir à trouver pour avoir une vie accomplie.

Il a créé, avec la participation d’une cinquantaine d’amis ou relations partageant collégialement la
même philosophie, un club de réflexion appelé
«DS » sur les fonds baptismaux républicains,
c'est-à-dire les initiales de « la Droite Sociétale ».
Ce club de réflexion appelle les hommes et les
femmes de France et de la Navarre à :
- se prendre en charge en défendant farouchement le principe d’initiative individuelle
- ne pas laisser leur devenir entre les mains de mécanismes bien rodés, des appareils
politiques, des partis traditionnellement représentés
- réveiller la société civile avec ses devoirs et ses obligations passant par la réhabilitation
de la compétence et du mérite
- appeler cette même société civile à prendre ses responsabilités et construire de solides
projets à partir des seules compétences des hommes et non de la couleur de la bannière
sous laquelle ils ont pris l’habitude de se rallier.
N’est-ce pas là le sens primaire de la démocratie ?
Ne serait-ce pas là le véritable bon sens ?
Monsieur Hubert PATURAL pose en pierre angulaire que ce club n’a pas vocation à soutenir sa seule candidature mais qu’il est créé pour apporter son soutien à n’importe quelle liste (de la Loire pour l’instant) dès lors que cette liste partage la charte de la droite sociétale.
Ainsi, porté par la Droite Sociétale, Monsieur PATURAL fait acte de candidature officielle aux élections municipales de Saint-Etienne.
Le nom que porte sa candidature et donc la liste qu’il construit, est sans ambigüité : Saint-Etienne, c’est capital !

Plus qu’un slogan, Saint-Etienne, c’est capital exprime une volonté, une démarche profonde, celle de sortir « sa » ville d’un état léthargique, atone, terne et en voie de paupérisation croissante.
« Je suis le candidat seul capable de renverser Maurice Vincent et son union de la gauche »
Raillant ce qu’il juge être une opposition d’opérette, il affirme, sans autre forme, être le seul à pouvoir chasser l’équipe sortante et assoit sa candidature autour de 3 axes majeurs :
« Maire de MA VILLE, j’emploierai mon énergie à remettre SAINT-ETIENNE sur les bons rails en m’appuyant sur 3 axes essentiels:
- Attractivité du territoire stéphanois pour favoriser l’implantation d’investisseurs, le développement des entreprises qui sont moteur de l’emploi et de l’immobilier sans négliger le dynamisme commercial en cœur de ville.
- Vivre paisiblement à Saint-Etienne : Sécurité, civisme, vie scolaire, propreté, fluidité circulation et facilité de parking, résidences pour nos séniors…
- Réhabilitation de l’Identité stéphanoise qui se respire mais ne s’impose pas et justification de l’autorité de Saint-Etienne en Rhône-Alpes et Auvergne. »
Enfin, comme pour prouver que sa décision de candidature ne s’est pas levée avec lui la veille, il jette ce gros caillou dans la mare des institutions économiques et politiques dirigeantes :
« Je suis approché professionnellement pas plusieurs entreprises qui apprécieraient de s’installer dans le bassin stéphanois si les conditions d’accueil étaient réunies. La 1ere, qu’il nomme, par un trop de discrétion « le groupe V », recherche 25 000 m2 de friches industrielles. Cette entreprise serait susceptible de créer 250 emplois directs et autant d’emplois indirects ».
A voir si son appel sera suivi d’effets ou pris à la légère…..
A voir aussi si cette candidature sera celle du 3eme homme, l’homme rassembleur….
L’avenir proche apportera la réponse aux stéphanois.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on a raison de penser ce qu'on pense !!! (Et de le dire y compris avec humour)
A bientôt les coissous, les vrais stéphanois !